C’est une vieille idée qui me « trotte » dans la tête et dans laquelle je vois de nombreux avantages, alors je partage.
Les avantages :
– Proximité avec ses marchés émetteurs, ses habitudes de consommation/fréquentation (à l’instar du concept audi city)
– Visibilité / notoriété / puissance de marque
– Accueil et relation client humaine (en relais du digital)
– Vente conseil, statut d’expert de sa destination
– Développement parcours client cross canal (point de vente intégré)
– Maîtrise de ses éléments de langage et de ses codes de marque
– Développement d’une expérience client différenciante et unique
– Mise en avant singulière de l’offre (théâtralisation, digitalisation)
– Canal de fidélisation client (évènementiel privés, avant première…)
– Canal de distribution/vente « désintermédié »
– Vente de produits additionnels (merchandising)
– Captation des flux touristiques de la ville hôte
La question mérite donc à mon sens d’être posée.
A l’heure ou la tendance consiste pour les marques destination à concentrer beaucoup de moyens sur le CRM, le digital, la collecte et l’analyse de la data, je pense qu’il est important d’affirmer l’importance d’un point de contact physique, personnalisé, désintermédié, expérientiel et intégré, dans son mix marketing.
Une agence de voyage à destination unique
On pourrait me dire que cela ressemble fort à une sorte d’agence de voyage.
Oui mais à une agence de voyage « mono » produit et « mono » marque (une veille problématique des réseaux de vente par ailleurs…) = un lieu où la marque maîtrise son image, ses codes, son identité, ses éléments de langage et sa capacité à développer une expérience client unique (je parle bien de créer de nouveaux concepts de boutiques touristiques…pas de reproduire un appendice d’office de tourisme en milieu urbain ;-)
Donc au delà d’être un lieu de vente, cette boutique serait également un véritable média, vecteur d’image, porteur de valeurs, représentatif de l’art de vivre du territoire.
Car c’est bien ça au fond qu’une marque destination a d’abord à vendre : une histoire !
Hors l’intermédiation l’affaiblit forcément alors même qu’elle est réclamée par les clients finaux. Ce n’est pas pour rien que les OTA sollicitent aujourd’hui les destinations pour leur fournir de l’information de plus en plus riche, exclusive et « enracinée ».
Mais ne serait-ce pas au fond une façon de dilapider le vrai fond de commerce d’une marque destination ?
La question est donc bien, intermédiation versus désintermédiation… question qui renvoie à la notoriété de la marque, à l’évaluation du rapport de force avec ses distributeurs et la stratégie à adopter en conséquence.
Pour ma part, je fais partie de ceux qui pensent qu’il n’est pas bon de laisser le soin aux autres de faire son travail.
1 – Ils le font souvent moins bien que vous.
2 – C’est tôt ou tard un jeu à somme négative pour celui qui a laissé faire.
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